Up Festival de Cannes - 17 & 18 mai 2009 - Thierry Chabanis Slideshow

17 Hallyday & To
17 Johnny Hallyday
17 Kristin Scott Thomas 1
17 Kristin Scott Thomas 2
17 Kristin Scott Thomas 3
17 Laetitia Hallyday
17 Mercedes Cabral & Maria Isabel Lopez
17 Quentin Tarentino
18 Antichrist
18 C Célarié & T Lhermitte
18 Charlotte Gainsbourg
18 Clémentine Célarié
18 Doutzen Kroes
18 Evangeline Lilly
18 Hilary Swank
18 JM Barr & R Arquette
18 Paulo Coelho
18 Virginie Efira
18 Éric Cantona


Dimanche 17 mai 2009, 19H30.
"Vengeance" entre en lice pour la Palme d’or.

L’un des événements de cette journée est incontestablement la venue sur la Croisette de Johnny Hallyday et Johnnie To pour la présentation en Compétition de Vengeance, un polar très sombre aux allures de western dont seul le cinéaste hong-kongais semble avoir le secret. Entouré de quelques fidèles du réalisateur - Simon Yam, Suet Lam, Anthony Wong Chau-Sang et Lam Ka Tung, notre rockeur national y interprète un ancien tueur professionnel décidé à reprendre du service pour venger sa fille, victime des agissements criminels d’une poignée de malfrats. Un rôle pour lequel était d’abord pressenti Alain Delon.
 
Bien plus qu’une simple histoire de règlement de comptes entre gangsters, Vengeance - cinquième sélection à Cannes pour Johnnie To après Breaking News (2004), Election (2005), Election 2 (2006) et Triangle (2007) - sonne comme un vibrant hommage au cinéma de Melville que lui et son compatriote John Woo affectionnent tant. Et lorsque l’on lui demande ce qu’il pense de "l’idole des jeunes" en tant qu’acteur, le metteur en scène hong-kongais répond : "Il est arrivé très concentré, prêt dans sa tête. Il posait peu de questions. Il voulait juste vérifier si son idée d'une scène était la même que la mienne. Il est juste, dans son jeu, et dans ses gestes. Sa sincérité est évidente. On croit en lui. Il est vrai. Et puis, il n'a rien fait d'autre que de se consacrer au film, ce qui est merveilleux, quand on pense qu'à Hong Kong, les acteurs font généralement deux ou trois films en même temps ! Lui nous a réellement consacré tout son temps."  
 

Lundi 18 mai 2009, 19H30.
Ken Loach de retour en Compétition avec "Looking for Eric".

Le Festival de Cannes aime le football... Un an après la venue sur la Croisette de Maradona pour la présentation Hors Compétition du documentaire Maradona par Kusturica, le Festival confirme sa passion pour le ballon rond en conviant l’ex-footballeur de légende Éric Cantona et le réalisateur Ken Loach à concourir en Compétition avec Looking for Eric, un film léger évoquant en filigrane cette discipline sportive. Également présent au casting, l’acteur Steve Evets interprète un postier de Manchester, dont la vie personnelle semble proche du marasme, et qui, pour conjurer le mauvais sort, se tourne vers son idole de toujours, le King Cantona, seul capable, selon lui, de l’aider.
 
Mais pourquoi Cantona ? Le réalisateur britannique, lauréat de la Palme d’Or en 2006 avec Le Vent se lève, répond : "C’est quelqu’un d’original, de brillant, avec un esprit vif, perspicace, et une vraie sensibilité. Il sait sortir des sentiers battus et ses joutes avec les journalistes ont toujours été amusantes et malignes. C’est évidemment un homme qui a de la substance, cela nous le savions. On se souvient de ses sorties médiatiques, de sa réplique sur les mouettes. En parlant avec Éric, ses réflexions sur le sport, sur sa place, sur ce qu’il a tenté de faire et son approche du football sont devenues partie intégrante du projet. Lorsqu'Éric rentre dans une pièce, il a un charisme, un magnétisme considérable. Les comédiens parlent de "projection naturelle" à propos de cette capacité à communiquer depuis la scène jusqu’au fin fond de la salle sans apparemment rien faire de spécial. Éric savait faire cela sur un terrain de football - il communiquait avec 70 000 personnes. C’est une capacité naturelle absolument extraordinaire."  
 

Lundi 18 mai 2009, 22H30.
Lars von Trier livre son "Antichrist".

L’entrée en lice d’Antichrist dans la Compétition marque le retour d’un grand habitué du Festival de Cannes, en la personne de Lars von Trier. Le réalisateur danois a effet obtenu la Palme d’Or pour Dancers in the Dark (2000), le Grand Prix du Jury pour Breaking the Waves (1996) et le Prix du Jury pour Europa (1991). Enfin, Element of Crime avait reçu en 1984 le Grand Prix de la Commission Supérieure Technique.
 
"Je voulais vous inviter à jeter un regard furtif derrière le rideau, un regard sur l’univers sombre de mon imagination : sur la nature de mes peurs, la nature d’Antichrist", lance Lars von Trier. Un couple en deuil se retire dans un chalet isolé dans la forêt, où il tente de sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses ne font qu’empirer…
 
"Il y a deux ans, raconte le réalisateur, j’ai fait une dépression nerveuse. Ça a été une nouvelle expérience pour moi. Tout, absolument tout, me paraissait sans importance, futile. Je ne pouvais pas travailler. Six mois plus tard, juste pour m’entraîner, j’ai écrit un scénario. (…) Le travail d’écriture n’a pas suivi mon mode opératoire habituel. Des scènes s’ajoutaient sans raison. Les images étaient composées en dehors de toute logique ou de toute réflexion dramatique. Elles provenaient souvent de rêves que je faisais à l’époque. (…) Une fois encore, le sujet était La Nature mais d’une façon différente, plus directe qu’auparavant. (…) En tout cas je n’ai aucune excuse à offrir pour Antichrist. Rien d’autre que ma foi absolue dans le film – le film le plus important de toute ma carrière !"  
 
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